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Hubert Wulfranc, maire (PCF) de Saint-Étienne-du-Rouvray, s'est exprimé ce mardi 26 juillet après l'assassinat d'un prêtre dans une église de la ville. La voix tremblante, le premier édile de la commune de Normandie est apparu très ému au cours d'une déclaration à la presse tenue devant sa mairie.

Ce mardi 26 juillet, deux individus ont mené une prise d'otages dans une église dans la commune normande de Saint-Étienne-du-Rouvray. Le prêtre de la paroisse a été tué et une autre personne grièvement blessée. Cette attaque a été revendiquée par Daech. François Hollande a qualifié cet acte d'"ignoble attentat terroriste" commis par "deux terroristes se réclamant de Daech". Le président de la République a également déclaré que "tuer un prêtre, c'est profaner la République". Le chef de l'État s'est d'ailleurs rendu sur place et a rencontré le maire communiste de la ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, Hubert Wulfranc

"Soyons ensemble les derniers à pleurer" 

En fin d'après-midi, le maire de Saint-Etienne-du-Rouvray s'est exprimé devant les journalistes. La voix tremblante, le premier édile de la ville n'a pas caché son émotion après cet attentat. Hubert Wulfranc a annoncé qu'un "hommage public" aura lieu dans les prochains jours, "dès lors qu'il aura été validé par tous ceux qui ont pris la mesure de l'insoutenable". "Insoutenable, dont j'ai dit à Monsieur le président de la République qu'il était impérativement nécessaire qu'il ne se reproduise plus", a-t-il ajouté. Et d'appeler de ses vœux, au bord des larmes : "Soyons ensemble les derniers à pleurer et soyons ensemble les derniers à être debout contre la barbarie et dans le respect de tous".

Gabriel Martin

Publié le 27 Juillet 2016 à 08h48

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