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« la légende dit que celui qui offre un câlin ajoute une journée de vie à celui qui le reçoit… voila pour toi
Par lyonnaise69, le 22.03.2018
bonjour
bon jeudi .jolie création. http://monpeti tnuage.centerb log.net
Par monpetitnuage, le 22.03.2018
bonjour,
a qui dois-je m'adresser pour obtenir l'autorisation d'utiliser une photo pour la couverture de mon
Par Roger Bouchaud, le 22.03.2018
je passe en courrant pour essayer de me rechauffer un peu il fait toujours aussi froid malgré un leger soleil
Par lyonnaise69, le 21.03.2018
viens a la maison y'a le printemps qui chante
en ce moment il chante faux car il y a un vent glacial et chez
Par lyonnaise69, le 20.03.2018
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Date de création : 12.01.2011
Dernière mise à jour :
23.03.2018
16300 articles
ALors avec ma poésie du jour.... en ce dimanche très pluvieux sous le Garlaban... je vous remercie encore de me lire.. et, évidemment je vous autorise à divulguer mes écrits....
Amicalement,
Gabrielle
Visitez son blog:
http://birikine.centerblog.net/
Voilà l’automne s’installer généreusement
Aujourd’hui monsieur a invité la pluie et le vent
Après tout bombance ce n’est pas tout le temps
Comme c’est dimanche voilà un bel argument
C’est ainsi que le petit matin noir et humide
Ne laisse voir tel un isoloir que des ombres timides
Les arbres oscillent leur cime en forme de pyramide
Et sur eux le ciel déverse le plus sacré des liquides
Dans la pénombre les lampadaires du village
Aussi hauts que le clocher de leur lumière font étalage
Conscients qu’ils sont les seuls à égayer le paysage
En auréolant presque pieusement leur entourage
Cependant malgré la grisaille ambiante et la pluie
La gent volatile bien décidée gazouille babille et crie
Ses voix résonnent dans la vallée comme par dépit
En cette journée dominicale elle doit aller prier pardi
Et voilà les collines et rochers aux alentours
Sous les nuages tout dodus et plutôt balourds
Ils implorent le dôme en lui faisant des mamours
De voir la paroisse afin d’assister à la messe du jour
Tandis que monsieur le curé n’est pas content
Ses ouailles n’auront pas peur du mauvais temps
Ils se rendront dans sa belle église en chantant
Car après l’office il y aura ripaille fort heureusement
Gabrielle
Servez-vous
Laissez moi un petit commentaire,
ça serait tellement sympas merci
Ce matin ma poésie est en colère
Ainsi me dit-elle d’un drôle d’air
Jamais tu ne cites de quelle manière
J’atterris sur ton blog avec mes auxiliaires
Évidemment je dois la contenter
Me voilà à l’œuvre pour un peu la conter
En attendant sage elle doit patienter
Qu’arrive gentiment son nouveau sujet
C’est vrai que la première phrase
Avec les autres est souvent en phase
L’imaginaire trouve là la belle occase
Car alerte monsieur est plutôt gymnase
Les petits couplets chemin faisant
Sont empressés comme des enfants
Ils jouent avec les mots plein d’allant
Et ils trottinent sur la page gaiement
C’est alors qu’arrive la conclusion
Qui doit donner sens à la composition
Toujours prête à faire jolie finition
Faut dire que Miss a quelques dons
À ce stade l’illustration s’impose
Je choisis un de mes dessins que je dépose
Au dessus de ma petite prose
Et déjà elle est en métamorphose
Ne manque plus que la musique
J’écoute un instrumental sympathique
Adapté avec mes écrits poétiques
Et ces messieurs maintenant ont du chic
Je crois bien ne rien avoir omis
Tout en restant humble demoiselle poésie
D’un clin d’œil malin me remercie
Mais je vois bien qu’enfin elle me sourit
Gabrielle
Image, son et poésie pris chez Gabrielle
visitez son blog:
http://birikine.centerblog.net/
Image, son et poème pris chez Gabrielle
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Je vous livre le parcours d’une coquette
Croyez-moi ce n’est pas de la tartelette
À arpenter les avenues et faire emplettes
Se vêtir élégamment est un vrai casse-tête
Dans les vitrines des mannequins attrayants
La voilà sur le parcours du combattant
À la recherche du plus beau des vêtements
Juste pour se mirer dans des yeux aimants
Cependant miss a des goûts bien précis
Elle sait exactement ce dont elle a envie
Le caraco de ses rêves avec des broderies
Avec une jupe évasée aux tons assortis
Il est conseillé de la laisser seule chiner
Sinon il faut de la patience s’armer
Damoiselle ne rechigne pas sur la durée
Qu’elle passera devant les étalages achalandés
Si d’aventure charmante est de cérémonie
Évidemment dans son armoire rien ne lui dit
Pas question de porter ce qu’elle a déjà mis
La voilà alors la journée dans les galeries
C’est lorsqu’elle trouve enfin sa tenue
Manque le petit plus qui ira dessus
Un foulard ou un collier sera le bienvenu
Et elle repart à sa recherche même fourbue
Le petit drame c’est qu’arrivée à la maison
D’autres beaux habits lui font un peu tentation
Plus adaptés à la météo ou à la saison
Et la raffinée se fait bien du mouron
Bien heureusement elle trouvera toujours
À s’habiller avec élégance tous les jours
Aussi pour la fête que celui où elle doit être glamour
Car la coquette a dans ses tiroirs plus d’un tour
Gabrielle
Servez-vous
Laissez moi un petit commentaire,
ça serait tellement sympas merci
Je suis la nuit
Elle est le jour
Je suis l’ennui
Elle est l’amour
Je suis la pluie
Elle est beaux jours.
Je suis tristesse
Elle est enchanteresse
Je suis maladresse
Elle est sagesse
Je suis faiblesse
Elle est forteresse.
Je suis la poésie
Elle est l’inspiration
Je suis endolorie
Elle est affection.
Je suis mélodie
Elle est admiration.
Je suis nostalgie
Elle est douceur
Je suis son amie
Elle est le bonheur.
Elle est toute douce
MA DOUCE…
Clément keusser
Laissez moi un petit commentaire,
ça serait tellement sympas merci

Un écureuil, sur la bruyère,
Se lave avec de la lumière.
Une feuille morte descend,
Doucement portée par le vent.
Et le vent balance la feuille
Juste au-dessus de l’écureuil ;
Le vent attend, pour la poser
Légèrement sur la bruyère,
Que l’écureuil soit remonté
Sur le chêne de la clairière
Où il aime à se balancer
Comme une feuille de lumière.
Maurice CARÊME (1899-1978)
Usez moins avec moi du droit de tout charmer ;
Vous me perdrez bientôt si vous n’y prenez garde.
J’aime bien a vous voir, quoi qu’enfin j’y hasarde ;
Mais je n’aime pas bien qu’on me force d’aimer.
Cependant mon repos a de quoi s’alarmer ;
Je sens je ne sais quoi dès que je vous regarde ;
Je souffre avec chagrin tout ce qui m’en retarde,
Et c’est déjà sans doute un peu plus qu’estimer.
Ne vous y trompez pas, l’honneur de ma défaite
N’assure point d’esclave à la main qui l’a faite,
Je sais l’art d’échapper aux charmes les plus forts,
Et quand ils m’ont réduit à ne plus me défendre,
Savez-vous, belle Iris, ce que je fais alors ?
Je m’enfuis de peur de me rendre.
Pierre Corneille
Tandis qu'à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement, lorsque tout dort,
Il repasse les collerettes
Et cisèle les boutons d'or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.
La nature au lit se repose,
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'avril, tournant la tête,
Il dit : "printemps, tu peux venir."
Théophile Gautier
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre cœur ;
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
Suscitant des pensées d’immortelle et de buis,
La cloche sonne, grave, au cœur de la paroisse ;
Et la lumière, avec un long frisson d’angoisse,
Ecoute au fond du ciel venir des longues nuits…
Les longues nuits demain remplaceront, lugubres,
Les limpides matins, les matins frais et fous,
Pleins de papillons blancs chavirant dans les choux
Et de voix sonnant clair dans les brises salubres.
Qu’importe, la maison, sans se plaindre de toi,
T’accueille avec son lierre et ses nids d’hirondelle,
Et, fêtant le retour du prodigue près d’elle,
Fait sortir la fumée à longs flots bleus du toit.
Lorsque la vie éclate et ruisselle et flamboie,
Ivre du vin trop fort de la terre, et laissant
Pendre ses cheveux lourds sur la coupe du sang,
L’âme impure est pareille à la fille de joie.
Mais les corbeaux au ciel s’assemblent par milliers,
Et déjà, reniant sa folie orageuse,
L’âme pousse un soupir joyeux de voyageuse
Qui retrouve, en rentrant, ses meubles familiers.
L’étendard de l’été pend noirci sur sa hampe.
Remonte dans ta chambre, accroche ton manteau;
Et que ton rêve, ainsi qu’une rose dans l’eau,
S’entr’ouvre au doux soleil intime de la lampe.
Dans l’horloge pensive, au timbre avertisseur,
Mystérieusement bat le cœur du Silence.
La Solitude au seuil étend sa vigilance,
Et baise, en se penchant, ton front comme une sœur.
C’est le refuge élu, c’est la bonne demeure,
La cellule aux murs chauds, l’âtre au subtil loisir,
Où s’élabore, ainsi qu’un très rare élixir,
L’essence fine de la vie intérieure.
Là, tu peux déposer le masque et les fardeaux,
Loin de la foule et libre, enfin, des simagrées,
Afin que le parfum des choses préférées
Flotte, seul, pour ton cœur dans les plis des rideaux.
C’est la bonne saison, entre toutes féconde,
D’adorer tes vrais dieux, sans honte, à ta façon,
Et de descendre en toi jusqu’au divin frisson
De te découvrir jeune et vierge comme un monde !
Tout est calme ; le vent pleure au fond du couloir ;
Ton esprit a rompu ses chaînes imbéciles,
Et, nu, penché sur l’eau des heures immobiles,
Se mire au pur cristal de son propre miroir :
Et, près du feu qui meurt, ce sont des Grâces nues,
Des départs de vaisseaux haut voilés dans l’air vif,
L’âpre suc d’un baiser sensuel et pensif,
Et des soleils couchants sur des eaux inconnues…
Albert Samain
Une fleur ce matin
Dans les allées de mon jardin
M’a tendrement parlé
D’une douce amitié
Elle est un parfum léger
Un bouquet à mon réveil
Un sentiment étrange m’envahit
Quand, au creux de son cœur je lis
Tous ces mots qui m’émerveillent
C’est comme du miel à mon palais
Qui laisse un goût sucré
Sa douceur trouble mon âme
Fait jaillir de joie, les larmes
Une fleur ce matin
S’est ouverte dans mon jardin
Elle s’est penchée pour murmurer
Des mots d’amour et d’amitié
Lucia
Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, les ombrages charmants,
Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
Le sentier qui finit où le chemin commence,
Et l'air et le printemps et l'horizon immense,
L'horizon que ce monde attache humble et joyeux
Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
Que l'arbre pénétré de parfums et de chants,
Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
Et l'ombre et le soleil et l'onde et la verdure,
Et le rayonnement de toute lanature
Fassent épanouir, comme une double fleur,
La beauté sur ton front et l'amour dans ton coeur !
Victor Hugo