L'HISTOIRE DU JOUR

Ce qui est formidable avec le Tour de France, c'est que, même quand il ne se passe rien, tout semble possible. Même l'invraisemblable. Samedi, beaucoup ironisaient sur le retour de la sieste estivale, le Tour de France à la télé étant à la digestion ce que Laurel était à Hardy: un complément indissociable. Pour les assoupis, le réveil a été brutal. Le contraste entre les neuf-dixièmes de l'étape et le dernier quart d'heure a été pour le moins saisissant. Avant les 15 derniers kilomètres, très franchement, je me demandais bien ce que j'allais pouvoir écrire sur cette étape, ce qui allait en ressortir. Mais avec le Tour, le calme cache presque toujours la tempête. "Je préfère quand c'est un peu trop plus moins calme", comme disait l'autre. Là, on a été servi. Avant cette folie finale, le peloton, compact, roulait pourtant à une allure extrêmement modérée malgré la proximité de l'arrivée.

Puis patatras, tout a basculé. Un bus, des chutes, une arrivée à trois kilomètres de l'arrivée puis finalement à l'arrivée quand même...Sur le Tour, on voit de tout. Mais un bus coincé sous le portique de la ligne d'arrivée, c'était encore du jamais vu. Comme quoi on n'arrête pas le progrès. Ou pas. Il y a dans la course au gigantisme de ces bus que l'on n'appelle même plus "bus" mais "pullman" un côté "la mienne est plus grosse que la tienne" un peu risible. Ces paquebots sur bitume sont magnifiques, mais la situation samedi à Bastia avait réellement quelque chose de burlesque. Presque ridicule. Voilà comment une journée qui avait tout pour demeurer anodine jusqu'au bout a offert ce qui, à n'en pas douter, restera comme une des images de cette 100^e édition. La première marquante, en tout cas. Bastia, pour moi, au-delà de Kittel, ce sera une image (le bus) et un son (Marc Madiot, quelle colère…). Allez, dimanche, ce sera plus calme. Espérons. Sinon, Madiot ne va jamais tenir.

 BRAVO LES FILLES !

SAISON 2013!!!

Bien sur c'est l'OL

(Olympique Lyonnais)